Notre assiette est à l’origine d’1⁄4 des émissions mondiales de gaz à effets de serre (GIEC, 2018). Il y a donc urgence à réduire le bilan carbone de notre alimentation en transformant les modes de production agricole et le contenu de nos assiettes ! Au-delà de l’atténuation des gaz à effet de serre, l’adaptation des modes de production est un enjeu majeur pour que les producteur·rice·s – en première ligne des catastrophes climatiques – puissent s’adapter !
Défis sociaux et environnementaux : les deux faces d’une même pièce !
L’agroécologie, qui vise à tirer le meilleur des ressources naturelles sans les dégrader, est une des solutions clairement identifiées pour répondre aux défis sociaux et environnementaux actuels. Reste que le changement de pratiques ne se fait pas en un jour et nécessite des investissements importants.
Comment les producteur·rice·s peuvent-ils investir et se projeter dans l’avenir lorsqu’un grand nombre d’entre eux se trouve dans des situations de grande précarité ?
Dans le monde, les agriculteur·rice·s sont les plus exposé·e·s à la pauvreté. ! Même en France, plus de 22 % des agriculteur·rice·s vivent sous le seuil de pauvreté et sont les premières victimes du changement climatique.
Le commerce équitable est une des solutions ! En offrant des prix justes et stables dans la durée ainsi que des contrats de plusieurs années, les entreprises engagées en commerce équitable permettent aux producteur·rice·s de vivre décemment de leur métier. Par ses avantages économiques, le commerce équitable rend possible et accélère la transformation des pratiques agricoles vers l’agriculture biologique, l’agroécologie et l’agroforesterie.
La loi française reconnaît le lien entre commerce équitable et agriculture durable ! La loi climat et résilience adoptée en 2021 précise que le commerce équitable doit permettre de valoriser des modes de production respectueux de l’environnement et de la biodiversité, tels que l’agroécologie.