La rencontre avec le commerce équitable,
ça change tout !
Dans la vie, certaines rencontres sont décisives ! Meilleures rémunérations des producteurs, protection de l’environnement, produits sains, transparence… Des producteurs aux consommateurs, la rencontre avec le commerce équitable peut tout changer !
Découvrez les rencontres de Léa, Mathieu, Elina
Edouard, Céline et Nelson.
« J’ai grandi dans une ville riche en projets culturels et initiatives locales durables. Mon environnement social et mes voyages m’ont donné le goût de la solidarité et du vivre ensemble. Ensuite, j’ai commencé à m’intéresser au développement durable et plus particulièrement à l’importance de la complémentarité entre la solidarité internationale et la protection de l’environnement. Ma rencontre avec le commerce équitable m’a permis de satisfaire à la fois ma soif de justice sociale et environnementale. Aujourd’hui, je suis persuadée que la transition vers un monde plus durable ne peut avoir lieu sans un comportement écoresponsable et un changement de nos modes de consommation. »
« Je suis producteur de café arabica au sein de la coopérative Red Ecolsierra en Colombie. Avec mon fils Cristian, nous travaillons en famille selon les principes de l’agriculture biologique, avec la plus grande attention portée à la préservation de la forêt. Les partenariats de commerce équitable (prix minimum du commerce équitable, largement supérieur au prix du marché local, auquel s’ajoute une prime) nous permettent d’investir dans des infrastructures durables et communautaires : panneaux solaires, pont piéton, renfort des chemins… »
« Je fais partie d’un groupement de 20 producteurs. Se regrouper est un immense avantage pour une ferme : ne pas être seul, partager nos expertises, mutualiser nos outils de transformation et construire un projet commun. Grâce à cette organisation collective, qui est une condition requise du commerce équitable, nous avons pu développer de nouvelles installations, des conversions en bio, et cela a permis surtout le maintien de fermes à taille humaine. Le groupe nous a aussi permis d’étoffer notre gamme de produits pour être plus crédibles mais aussi s’inscrire dans la biodiversité cultivée. Ensemble, on va plus loin ! »
« Je suis paysan bio dans le Nord en céréales et légumes de plein champ. Toutes mes productions sont vendues via 2 coopératives 100 % bio Norabio pour les fruits et légumes et Biocer pour les céréales. Ces 2 coopératives sont engagées dans le Commerce Equitable depuis une dizaine d’année. Le Commerce Equitable nous permet, paysans bio de vivre correctement de nos productions et de maintenir une Agriculture Biologique exigeante 100 % Bio, avec des démarches agroécologiques qui vont bien au-delà du simple cahier des charges techniques de l’Eurofeuille.
Par ailleurs, le fond de développement que perçoivent les coopératives nous permet de structurer des outils d’accompagnement des producteurs, de former les administrateurs des groupements pour mieux répondre à notre vision du développement de la Bio. C’est aussi un moyen de garantir à nos clients des productions en qualité et quantité suffisante avec la contractualisation pluriannuelle et les prix minimums. Lors de la crise du Covid, nos groupements ont assuré en grande partie la demande des clients sans augmenter les prix, ce qui est aussi équitable pour le consommateur au final. »
« Je suis cacaocultrice en Haïti. Avant 2008, nous exportions notre cacao à très bas prix. Depuis, grâce à des partenariats de commerce équitable avec une ONG de développement et une entreprise française, nous avons été formés à différentes techniques de fermentation qui nous ont permis d’augmenter notre capacité de transformation de cacao, mais aussi d’obtenir les certifications équitable et bio. Notre cacao a gagné en qualité, ce qui a multiplié par 3 quasiment le prix au kilo de fèves de cacao. On sort enfin la tête de l’eau ! »
« Ma rencontre avec le commerce équitable s’est produite dès l’enfance, grâce à des parents soucieux de soutenir les petits producteurs par nos actes d’achat. C’est bien plus tard que j’ai compris que le commerce équitable ne se résumait pas seulement à une question de rémunération plus juste, mais qu’il embrassait une série d’enjeux bien plus ambitieux : encourager une agriculture respectueuse de l’environnement, favoriser l’égalité femme – homme, lutter contre le travail des enfants, participer à l’émancipation sociale et politique des familles paysannes, soutenir des filières durables et réinventer tout simplement la manière de faire du commerce. C’est aussi pour toutes ces raisons, que je reste encore aujourd’hui fidèle au commerce équitable. »